Date de première parution : 1869 « Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! » Charles Baudelaire

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Date de première parution : 1867 « Ô ma mère et ma nourrice ! Toi dont l’âme protectrice Me fit des jours composés Avec un bonheur si rare, Et qui ne me fus avare Ni de lait ni de baisers ! » Théodore de Banville

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Date de première parution : 1872 - 1875 « J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile et je danse. » Arthur Rimbaud

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Date de première parution : 1892 « Jésus au ciel est monté Pour vous envoyer sa grâce : Espérance et charité, Foi qui jamais ne se lasse. » Paul Verlaine

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Date de première parution : 1893 « Fraîcheur enfin des bras endormis et rêveurs Autour de mes épaules, Palpitantes et si doux d'étreinte à mes ferveurs Toutes à leurs grands rôles. » Paul Verlaine

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Date de première parution : 1875 - 1925 « Je goûterai le fard pleuré par tes paupières, Pour voir s'il sait donner au cœur que tu frappas L'insensibilité de l'azur et des pierres. » Stéphane Mallarmé

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Date de première parution : 1875 - 1925 « Ton haleine est un doux parfum! Je t'aime! Sur tes charmes je ferais un "Poëme!" » Stéphane Mallarmé

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Date de première parution : 1889 « Et toutes deux, avec des langueurs d'asphodèles, Tandis qu'au ciel montait la lune molle et ronde, Savouraient à longs traits l'émotion profonde Du soir et le bonheur triste des cœurs fidèles. » Paul Verlaine

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Date de première parution : 1866 « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même, Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. » Paul Verlaine

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Date de première parution : 1870 - 1871 « Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert ou la lumière pleut. » Arthur Rimbaud

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